Paris, 22 octobre 2018. Retour sur une soirée inoubliable avec une star mythique du cinéma, Monsieur Al Pacino. En octobre dernier, le Théâtre de Paris accueillait la star américaine pour seulement deux dates, deux soirées riches en émotions. J’ai eu la chance d’assister à cet évènement si particulier, un moment empreint d’une émotion inouïe pour la cinéphile que je suis depuis toujours. Sans doute un de mes meilleurs moments de cette année qui s’achève…

Une soirée intense en émotions

Devant un public conquis et chaleureux, Al Pacino fait son entrée. Applaudi avec ferveur par un public très divers, de tous âges, cinéphiles avisés ou non, mais tous animés par la même ferveur. Après une première standing ovation, il y en aura plusieurs, la star s’installe avec Léa Salamé, qui animera la discussion, dans de beaux fauteuils baroques. Le mythique Michael Corleone n’a rien perdu de sa superbe malgré ses 78 ans, il envoûte, charme, assure le show, et ce pendant 2h30.

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J’avais la chance d’être très bien placée, au 3ème rang, et ainsi de ne rien manquer de l’impressionnante aura que dégageait l’acteur. Heureusement pour les spectateurs placés au fond de la salle, un écran géant montrait Al Pacino en live. Après de multiples anecdotes plus intéressantes les unes que les autres, la soirée se poursuit sous forme de questions/réponses avec le public.

Lors de ces soirées parisiennes, la star se confie comme jamais. Son enfance dans le Bronx, et ses anecdotes de tournage bien entendu. Ainsi apprend t’on qu’au départ les producteurs ne voulaient pas de lui pour le film culte Le Parrain. Francis Ford Coppola a du l’imposer face aux producteurs sceptiques. Plus surprenant, il raconte qu’il a refusé La Guerre des Etoiles car il n’avait rien compris, faisant ainsi rire l’ensemble de la salle. La star évoque également son amour pour le théâtre et Shakespeare en particulier. Il évoque également ses projets, pour 2019, The Irishman de Scorsese, et Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino.

La soirée s’achève avec un Al Pacino, magnétique, véritable monstre sacré de la scène, lorsque celui-ci déclame un texte De Profundis, d’Oscar Wilde. Une longue lettre que l’auteur adressa à son jeune amant Alfred Douglas, depuis la prison de Reading en 1897.

Charismatique, magistral, Al Pacino envoûte… Une soirée inoubliable. 

al-pacino-scene-pariscrédits photos: Théâtre de Paris/Princesse Acidulée

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